Mon coin à moi (la tv ne marchait pas, il fallait payer en plus et le tuyau qui fume c'est un humidificateur) Un voyage, c’est des hauts et des bats et c’est des découvertes dont on se passerait bien parfois. C’est le cas de mon séjour à l’hôpital : ce n’était pas indispensable.
4 nuits et 3 jours de souffrance interminables, avec une mèche dans le nez, à partager une chambre avec trois autres malades. Un temps qui n’avance pas, une douleur qui résiste, impossible de communiquer avec sa famille en france… C’est pas vraiment l’fun.
Mais bon, c’est la vie et ça m’a montré que je suis capable de me débrouiller seule (prendre un taxi à 4h du mat’ pour aller aux urgences) mais dans une certaine limite. Heureusement que mes amis étaient là dès le lendemain pour me soutenir moralement mais aussi pour m’apporter le kit de survie en hôpital (ma brosse à dent, un pyjama, des culottes, etc)
Morgane, mon infirmière personnelle
Alors, à savoir sur les hopitaux québecois :
-Ce sont des chambres de 4. Il faut une assurance spéciale pour avoir droit aux chambres « semi privées », à deux….
-Les familles québecoises sont très présentes auprès de leur malade : de 9h du matin à 21h le soir, voire plus… Super pratique pour se reposer lorsqu’on est 15 dans la chambre…
-Si vous êtes avec des personnes agées, méfiez vous : ça va pêter et ronfler toute la nuit. (C'est pas sympa mais c'est la dure réalité... Je le savais mais le vivre c'est différent.)
-Ne vous étonnez pas d’entendre des messages diffusés en haut-parleur dans votre chambre du genre « Gisèle est demandée en B4, Gisèle en B4 » (un peu comme au supermarché).
-Et puis, comme d’habitude, (mais ça c’est valable pour tous les québecois), une infirmière sur deux prononce votre nom « Creeen » à l’anglaise (comme green)…